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Fondée officiellement le 1er mai 2016, « Les Loups de Fer » est une jeune ASBL Namuroise d’une vingtaine de membres ayant pour objectif de promouvoir l’époque médiévale dans un but culturel, éducatif et tout particulièrement de divertissement.
C’est ainsi que nous évoquons une troupe de mercenaires mosans attachés au Comté de Namur entre 1346 et 1415. Ces deux dates ne sont pas anodines car elles correspondent respectivement aux batailles de Crécy (Ainsi que de la mort de Louis 1er ; Comte de Flandre) et d'Azincourt ; deux grandes défaites des Français face aux Anglais durant la Guerre de Cent Ans.
A cet effet, notre troupe effectuera diverses missions allant de la simple escorte de marchands à la participation à divers affrontements tant officiels que officieux … contre évidemment quelques pièces sonnantes et trébuchantes ; nous sommes des mercenaires après tout !
En dehors du fracas des combats, nous troquons l’art de la guerre contre celui de la vie de camp et de l'artisanat afin de vous faire découvrir une autre facette de notre quotidien de routiers.
Historicité :
Vous avez pu découvrir nos dates que sont 1346 et 1415. Ainsi, contrairement à certaines compagnies médiévales, nous avons choisis de représenter 69 ans d'histoire.
Ces 69 années peuvent vous sembler énormes cependant durant celles-ci, il n'y a pas eu de changements réellement radicaux au niveau de l'équipement civil comme militaire dans nos régions tant les contraintes et exigences sont restées sensiblement les mêmes formant de cette façon une excellente homogénéité.
Ainsi, notre compagnie a décidé de représenter ces 69 ans mais pas n'importe comment. En effet, chaque membre se doit de sourcer ses tenues civiles et militaires par le biais d'une méthodologie comprenant :
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La sélection d'une période de 20 ans comprise entre 1346 et 1415 ; ainsi pas de débordement excessif.
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La recherche de sources historiques valables (gisants, enluminures, textes anciens, pièces de musée ...) et en nombre suffisant (minimum 3) pour justifier l'équipement choisi.
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Le respect d'une zone géographique axée "Belgique" (région namuroise/mosane) mais étendue aux zones frontalières.
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La choix d'une classe sociale pertinente en fonction de l'équipement possédé ainsi que du "rôle" plausible au sein d'une troupe de mercenaires.
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L'utilisation des matériaux de l'époque (de préférence).
Remarques : Bien que nous essayons au maximum de tendre vers l'objectif de reconstitution, nous avons décidé de "tolérer" l'utilisation de certaines matières (Ex : le coton qui est non attesté) et pratiques (coutures machines, utilisation de mailles butées) afin que cette passion reste accessible à toutes les bourses ainsi qu'à tous les emplois du temps.
Cette tolérance s'applique également dans le cadre de certains stands/artisanats que nous présentons afin de renforcer l'aspect didactique de nos présentations en permettant au public de pouvoir manipuler/essayer/toucher des pièces qui normalement ne seraient pas/peu accessibles ou utilisables facilement en état (Ex : des pinces modernes sont à la disposition du public afin que ce dernier puisse réaliser plus facilement un petit bout de maille 4 en 1 plutôt qu'en se servant de pinces médiévales).
Maintenant, si un effort particulier d'historicité doit être appliqué pour l'un ou l'autre événement (Exemple : coton interdit), nous nous adapterons à l'exigence tout simplement.
Nos membres :
Riche Mercier du Comté de Namur , époux de Blanche et proche de Guillaume II de qui il reçu la charge de Maitre Batteur de Monnaies. Egalement Capitaine des Loups de Fer et faux monnayeur en lien avec la canaille régionale. --- Président & couteau suisse.
Fille de riches propriétaires terriens de la ville de Fleurus, elle reçu une éducation bourgeoise et de bonnes prédispositions pour le commerce. C'est durant un voyage d'affaire en la ville de Corroy qu'elle rencontra celui qui allait devenir son époux : André. Aujourd'hui, elle est affranchie de certaines considérations sociétales ce qui lui permet de gagner plus d'argent par le biais des domaines d'activité de son mari et par la gestion d'une honnête fonderie. --- Secrétaire.
Fils d'un ancien soldat de Jean 1er de Bohême ayant pris sa retraite après la débâcle de Crécy. Il reçu dés l'enfance une éducation militaire. D'abord milicien arbalestrier, il finit par escorter épisodiquement des convois monétaires pour le Comte de Namur à différents endroits (France, Suède ...) avant de rejoindre la troupe des Loups de Fer. Ses ennemis rient parfois de sa coquille mais leurs femmes gloussent toujours de son antenne. --- Second artilleur.
Jacques l'Égyptien est issu d'un couple de tziganes ayant émigré dans nos régions vers 1360. Enfant des rues, il grandit au rythme des spectacles de la vie urbaine, cultivant un goût pour l'étrange et l'interdit, tandis que le vol devint son art de survie. Aujourd'hui coquillard, son vaste réseau lui permet de saisir les opportunités se présentant à lui. On dit de lui qu'il a fauché autant de bourses que de vies. --- Entraineur.
Klauss de la Porte, geôlier de Guillaume 1er après sa défaite à Baesweiler, fut captivé par la noblesse de ce dernier. Contrairement à ses devoirs, il enseigna à Guillaume divers jeux de société pour passer le temps. Lorsque la rançon arriva et que Guillaume fut libéré, reconnaissant, il offrit à Klauss une rente et un logement à Namur en signe de gratitude. Depuis, on le trouve souvent à la taverne, un sourire en coin, à parier des sommes folles à des jeux de "hasard". --- Membre effectif.
Couturière et fille d'un marchand de tissu prospère, elle refuse un mariage arrangé. Rejetée et tête rasée, elle se met alors en route vers une nouvelle vie. C'est sur les chemins qu'elle rencontre les Loups de Fer avec laquelle elle voit d'abord une opportunité de continuer son activité d'artisane en toute sécurité. De par son expérience de marchande, elle finit par s'occuper de l'intendance du groupe tout en s'occupant des réparations et fabrications textiles. --- Trésorière.
Jean vient d'une famille de drapiers namurois. Il fit la rencontre de Bathilde lors de la foire d'Herbatte en automne 1387. Pour s'assurer un rendez-vous, il lui vendit à perte du très précieux brocart italien. Depuis, il n'hésite pas à régulièrement faire appel aux services de mercenaires afin de sécuriser sa marchandise lors de divers transports et passer du temps avec l'élue de son coeur. --- Membre effectif.
En hiver 1362, le village du jeune Arnaud fut frappé par la pestilence qui décima tous les villageois. Seul survivant au milieu de ce charnier, il se mit en marche, errant dans la Hesbaye avant de s'effondrer non loin de Namur. Il fut recueilli par un couple de bonnetiers namurois qui, par bonté chrétienne, l'adoptèrent. Aujourd'hui milicien, il surveille la ville avec style ; toujours coiffé d'un magnifique chapeau. --- Membre effectif.
5ème fils de la famille Smeets, Bengt ne pouvait hériter de la forge familiale. A la place, ses parents usèrent de leurs relations afin qu'il devienne l'apprenti du maitre chasseur de la ville de Namur. Là-bas, il apprit à manier les chiens, belettes et rapaces afin de dénicher les plus belles proies. Milicien à ses heures perdues, il arbore fièrement son marteau d'arme et n'hésites pas à marteler les indésirables telles des scories, afin d'épurer leurs mesactions. --- Membre effectif.
Gérard de Bierbeek, né en 1317 dans le Brabant, est issu d'une famille de petite noblesse. Ses ancêtres ont servi fidèlement le duché et ont des liens avec le comté de Louvain. Après une enfance tumultueuse et un passage raté dans l'abbaye cistercienne de Villers, il devient mercenaire, combattant notamment avec la Compagnie Blanche en Italie. Après des revers, il rejoint les Loups de Fer en 1378 pour subsister, malgré ses excès et sa propension au trouble. --- Sous lieutenant d'archerie.
Orphelin, jadis recueilli par Simon IV de Lalaing, il grandit aux côtés de son fils acariatre, Simon V de Lalaing. Malgré les tensions, il bénéficia d'une éducation solide. Cependant, la mort de Simon IV le plongea dans une spirale d'excès, entre alcool et jeux d'argent, menant à son expulsion du château d'Ecaussinnes. Errant jusqu'à Namur, il trouva refuge auprès des Loups de Fer, entamant ainsi une nouvelle existence. Son blason porte le deuil de ce passé révolu. --- Membre effectif.
Loys était un mercenaire écossais au service de l'armée française. Lors de la Bataille de Westrosebeke, face aux miliciens gantois, il fut gravement blessé en sauvant la vie d'un homme qui, reconnaissant, l'emmena jusqu'à Namur pour être soigné par sa nièce Adèla qu'il finira par épouser. L'Ecosse étant maintenant derrière lui, il met son talent au service du Comté en tant que milicien et, épisodiquement, en tant que mercenaire. --- Lieutenant d'archerie.
Adèla est une jeune femme venant du milieu paysan. Sa vie bascula lorsque son oncle lui amena un soldat blessé qui lui avait sauvé la vie lors de la bataille de Westrosebeke. Connue pour sa douceur et la qualité de ses soins, elle s'occupa de soigner les blessures du jeune homme. Avec le temps, elle apprit à le connaitre et une fois qu'il fut remis sur pied, il devint évident qu'il ne retournerait pas en Ecosse ; sa place étant maintenant ici à ses cotés. --- 1ère artilleuse.
Samson, au départ apprenti fourbisseur dans le Duché du Luxembourg, attirait les regards envieux de ses collègues en raison de ses compétences d'exception. Un soir, lors d'une altercation avec un camarade ivre, la dague rouillée de son adversaire se rebella tragiquement. Accusé à tord et cherchant à éviter un procès interminable, il prit la fuite jusqu'à Namur, où il devint mercenaire. Son surnom actuel, en hommage à son passé, trouve écho dans son équipement immaculé. --- Membre effectif.
Ancien moine de l’Abbaye de Floreffe, Joévin Jocasse a toujours eu une affinité pour le combat. A la mort de son supérieur avec qui il s'entrainait scolastiquement, il partit en emportant avec lui uniquement son épée bâtarde. Sur la route, au contact des bandits, il eut l'occasion de baptiser sa lame d'un bain de sang. Désormais conscient des conséquences qu'amène la mort, il exerce en tant que mercenaire tout en priant pour le salut des défunts et le sien. --- Membre effectif.
Luc a grandi dans une famille très Chrétienne. Fervent pratiquant dés son plus jeune âge, le prêtre de son village le prit sous son aile. En 1381, son mentor et lui déménagèrent à Namur ou il poursuivit son apprentissage en vue de l'université. En 1382, il devint ami d'un écossais blessé qui lui narra ses aventures passées. Une crise secouant l'Eglise depuis 1378 couplée à la peste et la guerre, Luc est en recherche du chemin tracé par Dieu et son rôle dans le monde. --- Membre aspirant.
Mère de Bathilde. --- Membre effective.
Membres d'honneur :
Cette section rend hommage à ceux qui ont contribué de manière significative au développement de notre compagnie, même s'ils ne peuvent plus participer activement à nos activités en présentiel. Ces membres resteront à jamais gravés dans l'histoire de notre compagnie, et nous tenons à exprimer notre reconnaissance pour leur dévouement et leur précieuse contribution.
Haubergier en activité du coté d'Arbre, il répare régulièrement l'attirail de la troupe. Lors de ses rares sorties, il recherche des jeunes apprentis pour transmettre son savoir. Epoux de Fleur et père adoptif d'André. --- Membre d'honneur. --- Remarque : Ancienne photo.
Un prénom crée parfois une destinée et c'est ce qui est arrivé à Fleur. S'épanouissant parmi les plantes et autres herbacées, elle devint herboriste avec des activités épisodiques de rebouteuse. Epouse d'Alain et mère adoptive d'André. --- Membre d'honneur et sous-trésorière de la cie. --- Remarque : Ancienne photo.
Implication dans le Folklore Namurois
Depuis 2017, notre groupe est également membre actif de l’asbl Folknam dont les buts sont « Faire revivre, défendre et protéger le patrimoine folklorique par la sauvegarde des groupements traditionnels de Namur ».
Durant la Journée du Folklore et des Traditions, nous endossons tantôt le rôle de gardes flanqués d’un ou deux arbalétriers namurois (Miliciens chargés du maintien de l’ordre dans les rues) accompagnant le célèbre Guillaume II (1355-1418) de la maison Dampierre (Comte de Namur de 1391 à 1418) qui distribue à la population depuis 2021 des deniers du comté.
Pour plus d'informations sur l'historique de cette asbl, nous vous invitons à consulter sa page Wikipédia ainsi que son site internet.
Comte de Namur : Alexander Braem
Comte de Namur : Max.